Like a hobo : les aventures extraordinaires d’Antoine

J’ai fait la connaissance d’Antoine, reporter pour Mon Nuage. Son parcours de grand voyageur me fascine, et j’ai envie de vous le présenter.

Bonjour Antoine, présente toi en quelques mots s’il te plait.
J’ai 24 ans, j’ai passé mon enfance dans les îles de l’Océan Indien, notamment à La Réunion. Ayant goûté au voyage depuis tout petit (merci papa, merci maman), j’ai attrapé le virus et n’arrive pas à m’arrêter. J’ai la caractéristique spéciale de pouvoir rester bronzé même en hiver (alors qu’il est châtain aux yeux clair, je suis jalouse !).
A la fin de mes études, l’été dernier, j’ai commencé à me balader le sac sur le dos du Vietnam en Europe en passant par la Chine, la Mongolie et la Russie dont 7 jours en Transsibérien, puis des grands tours en Europe, en stop. Si possible, j’aimerais pouvoir continuer sur plusieurs années.

Ce n’était pas mon premier voyage. Avant ça, j’ai déjà parcouru en stop un peu d’Inde et d’Amérique du Sud.

Ton premier grand voyage ?
J’avais 3 ans quand ma mère m’a embarqué sur un voilier pendant un an pour faire un tour de l’Océan Indien : Madagascar, les Comores, jusqu’au Sri Lanka. 10 ans plus tard, rebelote avec mon père cette fois-ci en suivant les cours au CNED.

Ta plus belle rencontre en voyage ?
Entre ceux qui m’ont fait découvrir leur ‘coin’ avec amour, ceux qui sont devenus des compagnons de voyages, et ceux avec qui je n’ai partagé que quelques instants, il y a toujours quelque chose de magique qui se dégage de nos échanges. Mais je crois que parmi les plus belles rencontres, il y a celles avec les gens qui ne parlaient pas ma langue et qui m’ouvraient quand même leur porte. Ca amène des échanges silencieux basés sur les gestes, les sourires les regards. C’est une expérience poignante.

Une anecdote flippante de voyage ?
En Bolivie, un mec, au flingue à la ceinture, qui m’expliquait qu’il n’aimait pas les « gringos » et  s’amusait à m’appeler « gringo » à chaque phrase.

Le plus beau paysage ?

Le Cachemire pour Srinagar, capitale flottante au milieu des montagnes, le début de l’Himalaya. On appelle ce pays la Suisse de l’Inde. S’il en a la beauté, ce pays se démarque par une spontanéité, un naturel qui manque à la plupart des pays d’Europe.

 

Dans quelle capitale du monde aimerais-tu vivre ?
Il faudrait que cette capitale soit riche en cultures tant qu’en animations et que ses bâtiments respirent l’Histoire. Sur ces critères, j’aurais tendance à choisir une capitale européenne, Prague, par exemple, qui m’a fasciné.
Le truc, c’est que pour vivre quelque part, il faudrait que le thermomètre rechigne à indiquer des températures inférieures à 20°C, je vais donc devoir continuer à bouger pour découvrir l’endroit où je voudrai me poser.

L’endroit que tu n’as pas encore visité mais que rêve de découvrir au plus vite
L’Océanie : Australie-Nouvelle Zélande. Tu m’a aussi bien vendu Tahiti !

 

J’ai un blog voyage mais aussi cuisine, ta plus belle découverte gastronomique ?
Rien ne vaut de bonnes larves chinoises. Comme dit Timon du Roi Lion, c’est « gluant mais appétissant. » Chiche de donner des idées recettes pour en cuisiner ?

Ton alimentation en voyage ?
J’aime manger au sein des familles pour découvrir les saveurs des plats du pays que je visite. Voyageant en stop, je suis souvent invité à partager le repas.

 

Merci Antoine ! Si vous voulez suivre ses aventures, vous pouvez le retrouver sur Mon Nuage : http://voyageurs.monnuage.fr/antoinedaudigier et sur Twitter : @Kugaiji